Poursuivre ses études en thèse : Pourquoi ? Comment ?

Dans le cadre des séminaires du laboratoire Quartz, nous vous proposons une programmation spéciale afin de découvrir la possibilité de poursuite en thèse après le diplôme d’ingénieur ISAE-Supméca.

Ce jeudi 8 juin à 13h15 via Teams et en Amphi 1 à l’ISAE-Supméca.

• Participez à l’intervention d’Ariane MARTIN (promo 2019)

« La protection du soldat face à une onde de choc générée par une explosion : mieux comprendre les mécanismes de dégradation pulmonaires »

• Suivie d’une table-ronde avec des doctorants du laboratoire Quartz et des docteurs, maintenant personnalités du monde industriel et académique​.

Resumé :

Les blessures pulmonaires représentent la première cause de mortalité face à un blast. Dans un but de protection, il est donc primordial de comprendre les causes de ces dégradations. Pour le moment, les effets du blast sur les poumons ne sont pas bien décrits. L’objectif de nos travaux est donc de comprendre les mécanismes de dégradation pulmonaires face au blast ainsi que de montrer le rôle de la cinématique des organes du thorax sur ces derniers.

Nous avons donc étudié la localisation, à l’échelle macroscopique, des blessures pulmonaires face au blast ainsi que les mécanismes de dégradations de la microstructure des poumons dans d’autres situations mieux connues, telles que les accidents de plongée ou encore de ventilation assistée. Un tri de ces mécanismes de dégradations nous permet de déterminer qu’un sur-allongement des parois alvéolaires peut causer de telles blessures. Cette étude a ensuite été couplée à une simulation des effets du blast sur le corps humain montrant la présence d’allongement dans une localisation similaire à celle des blessures face au blast.

Une étude de la cinématique des organes du thorax face au blast montre que cet allongement est causé par les effets inertiels des organes du thorax. L’allongement présent dans les poumons faces à un blast est de l’ordre de l’allongement à rupture des parois alvéolaires. Cela montre qu’il est possible que les blessures pulmonaires face au blast soient dues à un allongement trop important des parois alvéolaires.